Stéréotype. Le mot est connu et utilisé de toutes et tous, à plus ou moins bon escient. Dans tous les cas, il fait partie intégrante de notre quotidien et ça ne devrait pas changer tout de suite : même l’intelligence artificielle reproduirait nos préjugés, au lieu de simplement traiter et analyser les données.
Perfégal vous propose une piqûre de rappel sur un sujet qui mérite toute notre attention !
C’est quoi un stéréotype ?
En sciences humaines, un stéréotype est « l’image négative ou positive d’un sujet dans un cadre de référence donné, telle qu’elle y est habituellement admise et véhiculée ». Avec les stéréotypes, on structure notre univers social. Le problème, c’est qu’au-delà de l’ordre, les stéréotypes véhiculent aussi des informations inexactes qui résistent parfois un peu trop bien au changement.
On parle aussi de menace du stéréotype quand un individu ressent qu’il peut être jugé à travers un stéréotype visant son groupe, ou craint de faire quelque chose qui pourrait confirmer ce stéréotype. Ce qui conduit à une baisse de ses performances. Vous pensez « voiture et créneau » ? Oui, mais pas seulement, et les hommes sont concernés autant que les femmes !
Mieux connaître les stéréotypes pour mieux s’en affranchir
C’est ce que nous rappelions dans notre article dédié au rapport sur les stéréotypes filles garçons remis en janvier 2014 à Najat Vallaud-Belkacem, qui se focalisait notamment sur le rapport au corps. Influencée par la socialisation, l’environnement et les médias, la perception du corps se ressent différemment pour les femmes et pour les hommes. La minceur est valorisée pour les femmes tandis que ce sera plutôt la masse musculaire pour les hommes. Mais cela n’empêche pas que ces derniers puissent être touchés par des troubles alimentaires, qui seront simplement d’une nature différente.
Pourquoi lutter contre les stéréotypes ?
Parce que la recherche d’égalité, même soutenue par des dispositifs législatifs, se heurte aux attitudes et rôles sociaux de chacun. Les clichés influencent les individus dans leurs choix de consommation et leurs habitudes mais ils agissent aussi sur les institutions qui encadrent la société.
Parce que rappeler que certaines compétences pensées comme « naturelles » n’ont rien d’innées est essentiel. En dé-sexuant les compétences, on permet aux hommes et aux femmes de les acquérir de manière égale. Et c’est essentiel pour agir en faveur de l’égalité femmes hommes, notamment au niveau professionnel !